En 2 mots: Basile, de renvoi dans sa ville natale, ouvre une boutique originale, Notre Bazar du zebre a pois, dont l’optique est d’inventer des objets et concepts pour rendre les individus plus heureux.

Une initiative qui va plaire au jeune Arthur, a sa mere Giulia, mais qui derange aussi en «haut-lieu». Beyrouth reste declaree…

Ma chronique

Un drole de zebre dans une drole de ville

Raphaelle Giordano reussit a nouveau son coup. Apres Ta deuxieme vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, elle recidive avec ce roman bien aussi entrainant, avec une touche de poesie supplementaire!

Arthur vit a Mont-Venus, une ville moyenne, avec Giulia sa maman. Quand il a eu quatorze ans, le pere a file avec une nouvelle, «emportant bien, raison et sentiments». L’adolescent s’est aussi lance avec un copain dans le street art tandis que sa mere fera bouillir la marmite en elaborant des produits d’hygiene corporelle. Mais un jour une curieuse boutique va attirer l’attention de l’adolescent, Le bazar du zebre a pois. Basile, le concepteur, a choisi de revenir a Mont-Venus ou il a grandi concernant y proposer ses objets sans veritable utilite, si ce n’est de provoquer un sourire ou d’effectuer reflechir. Des inventions chat hour «a mi-chemin entre l’artistique et le philosophique», comme il l’explique a Audrey, la journaliste une depeche du Mont, intriguee via sa boutique. Mais Basile n’aura finalement gui?re droit a la double-page prevue car Louise Morteuil, la redactrice en chef, reste partie en guerre contre cette boutique trop originale pour etre honnete. Elle a deja assez a Realiser en essayant de mettre mon tour sur le graffeur qui s’attaque aux affiches electorales pour ne pas offrir a votre olibrius une publicite a bon compte. J’ai stagiaire n’a qu’a tomber sur un nouvelle theme. Encore traumatisee par son enfance au milieu d’artistes sans le radis, la fondatrice de l’association Civilissime veut neanmoins en avoir le c?ur net et decide d’aller juger concernant pieces. Ses craintes vont vite s’averer fondees, car en entrant dans la boutique, elle tombe nez a nez avec Arthur, qu’elle a surpris occupe a degrader un edifice public avec ses bombes de peinture. «Pour Louise Morteuil, ce jeune garcon reste la resultante typique d’une education demissionnaire, ainsi, votre Basile l’incarnation meme de l’adulte permissif qui, croyant aider la jeunesse, la pousse dans ses travers. En encourageant ces activites decadentes, comme le graffiti, trompeusement ludiques et irresistibles comme un paquet de bonbons, il renforce une vision faussee d’la vie ainsi que ses realites, a savoir les efforts et le travail indispensables Afin de meriter et s’en aller.» Ce qu’elle ne sait jamais, c’est que Basile a deja seme son virus du changement un brin partout. «Un audaciel n’a pas evoque le soir commentaire. Apres la Tagbox imaginee Afin de Arthur, il s’est interesse a Giulia pour l’inciter a creer de nouvelles fragrances, loin du carcan impose par son firme, a l’image de sa nouvelle invention, les Brain-bornes, qui doivent permettre de developper «les capacites du cerveau droit, souvent sous-developpees»: intuition, emotions, creativite, audace et perception. Sa mission: debloquer l’imaginaire de l’ensemble de ses clients. Louise, quant a cette dernii?re, fourbit ses armes. Elle va user de l’ensemble de ses pouvoirs pour mettre des batons en roues du Bazap. Contrarie, mais loin d’etre abattu, Basile continue de creer et de pousser a la realisation. Cela entraine Giulia dans un projet de detonateur sensoriel, un objet capable de diffuser des parfums en lien avec des souvenirs et des emotions particulieres. Une option qui va aussi les rapprocher au grand dam d’Audrey. Raphaelle Giordano continue de creuser le filon initie avec Ta deuxieme life commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une et de meler vraiment agreablement les conseils de developpement personnel a une fiction fort rejouissant a lire. A l’image de ce slogan affiche tel votre mantra Follow your dreams (suivez vos reves), elle a votre capacite a developper chez ses personnages – et via ricochet chez ses lecteurs – l’envie de remplacer, de bouger, de creer. On la suit avec bonheur !

Ou? Le roman est situe en France, dans une petite ville qui n’est gui?re precisement situee.